Le projet présenté au Jardins de Métis en 2015, propose une réflexion sur le contrôle de la nature par le jardinier. Dans ce jardin minéral, des pelles détournées forment une forêt schématisée et mécanique, plantée dans un sol aseptisé recouvert de gravillons. Cette installation symbolise la répétition des gestes du jardinier, qui cherche à dompter la nature. Cependant, au cœur de cette trame rigoureuse, un chêne naturel émerge, défiant l’ordre imposé. Cet arbre, seul élément vivant et évolutif, rappelle la force et la résilience de la nature face aux tentatives humaines de contrôle.